Bonjour, moi c’est Clémence, la trentaine (et des grosses brouettes…), 3 enfants et accro à mes baskets.
J’aurais aimé vous dire que j’ai appris à courir avant de marcher, qu’à 5 ans j’étais championne de cross du 39 (et oui, parce que je suis jurassienne aussi…) et qu’à 20 je courais mon 1er marathon en 2h50…. Mais non ! Je suis une ex-nulle en sport, la record-woman des dispenses de sport au collège, l’élève désespérante pour tout prof d’EPS, avec une aversion toute particulière pour les séances d’athlétisme. Mais ça c’était avant…
Avant que je ne décide en été 2013 de chausser mes baskets pour prendre un peu de temps pour moi. Une, deux, 3 sorties et tout s’enchaîne. 1er Paris-Versailles, 1er 20KM de Paris, jusqu’à mon inscription en club pour réaliser un vieux défi : mon 1er Marathon à Paris, 3h44 de souvenirs inoubliables…
Depuis, j’ai troqué mon GRAZIA contre JOGGEUR, j’ai délaissé ZARA pour PLANET JOGGING, ma GARMIN 620 est devenue ma meilleure amie, ma nouvelle idole est Paula Radcliffe, j’adore accrocher des dossards à mon T-shirt, et j’avoue : j’ai un porte médaille planqué dans mon armoire… bref, je ne quitte plus mes baskets.
En un peu plus d’un an de running (mais en Club Môoôôsieur, on va dire que ça compte triple …), j’ai appris à mieux connaître et comprendre cette communauté que sont les « runners« .
Je peux tenir une soirée en te parlant « VO2max, FCM et VMA »
J’ai appris que « fartlek » n’était pas un gros mot et que je pouvais faire du fractionné tout en étant nulle en maths.
J’ai découvert qu’un runner connait son planning sur les 12 prochains mois quand moi j’ai du mal à prévoir ce que je vais faire le week-end prochain.
J’ai découvert que pour souffrir sur 42 km à New York, je devais m’y prendre 2 à 3 ans à l’avance et au tirage au sort ! Une place pour le concert de U2 à côté c’est de la nioniotte…
Et j’ai surtout mis tous mes préjugés sur le runner au placard (« le runner est un être égocentrique, centré sur ses performances, pas fun, qui fuit tout verre de vin et se nourrit de légumes verts, blablabla…. ») Aïe, rien que de le relire ça me pique les yeux… Car non, le runner est un bon-vivant, généreux dans l’effort, qui aime partager sa passion avec ses potes, et qui croque la vie en baskets.
Depuis que je suis passée « du côté sportif de la force » il me fallait donc trouver un moyen de me racheter, en partageant mes épisodes de course, d’entraînement, mes doutes, mes joies, mes découvertes en tant que runneuse néophyte, d’ou ce blog…
Et si ça peut aussi prouver à tous les ex-loosers en sport comme moi qu’il n’est jamais trop tard pour se mettre au plaisir de la CAP, je dis banco !